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fallacieuses chroniques de la vie parisienne
4 septembre 2011

Blog & stuffs

L'envie de reprendre un blog -L'ancien ayant été lâchement abandonné en janvier- m'est venue en Italie, et l'Italie c'est le pays de toutes les envies (article sponsorisé par Ryanair) grâce à Zlo qui m'a fait découvrir les onvis de la blogosphère française.

Enfin ovnis pour moi qui ne connais que les blogueuses mode pathético-nombilisto-narcissiques du type de Pandora ou La Méchante -fuck comme je les exècre- et les dessinateurs classiques tels que Boulet, Pénélope, Margaux Motin ; qui ne fout plus grand chose en ce moment, et c'est bien dommage.
Bref, revenons en à nos lamas -rapport au fait que j'ai vu un super reportage sur le Chili cette aprem avec ma maman, et qu'un lama c'est quand même plus cool qu'un mouton, la preuve, Kuzco en mouton, ça vend pas franchement du rêve- j'ai découvert et adoré Café de filles où une jeune journaliste égrène son quotidien, ses réflexions de mère (parfois) indigne et des trucs très cons comme les bizarreries du mode T9 de son téléphone où encore le dialecte étrange des vendeuses de fringues. J'ai ainsi dévoré deux années de chroniques hilarantes en quelques jours. Dans le même genre, Dis Camion où Lise Mai met en images ses aventures amoureuses ou PCR (voir encadré) sans aucun tabou, un peu comme une discussion entre copines autour d'un thé ou d'un demi -selon la copine.Et son régime du moment- bon bien sûr il n'y a pas QUE ça, mais c'est ce qu'on retient le mieux*

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PCR : Plan Cul Régulier, parfois appelé PQ, pour des raisons évidentes ; Personne avec laquelle les interactions sociales se résument des relations sexuelles occasionnelles. A ne pas confondre avec le Sexfriend

Sexfriend : Copain/copine de baise ; Ami avec lequel vous êtes amené à avoir des relations intimes, en mettant toutefois des limites : "c'est uniquement sexuel, je t'aime bien, mais y a rien de plus"
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Le problème de lire ces dizaines de pages, de rire, de s'etouffer avec son kinder bueno et d'avoir parfois les larmes yeux c'est que -hormis le fait de frôler la mort- on finit par choper leurs lics de langage, leurs expressions, leur vocabulaire. Spontanément on écrit des textes truffés de ces références, exemple frappant ligne 6 avec "rapport au fait" et ça n'est plus nous. Enfin moi, trêve de Louisquatorzeries.

J'ai donc pensé à me replonger dans des romans, des livres très sérieux et donc, très chiants. A attendre un bon mois pour que ça passe, à m'acheter 10 litres de Schweppes Lemon -nouvelle lubie alimentaire qui a éclipsé les Kinder bueno- mais je n'ai aucune patience et le dimanche, Monop' est fermé.
Donc j'écris, comme je le faisais avant : dans le train, le métro, en attendant des amis, sur un fascicule de la CGT, mon carnet. Avec moins de facilité, une orthographe mal-assurée, des idées en pagaille et un mal fou à démêler ce sac de noeuds.

Au programme de ces prochaines semaines :
- Idées fausses sur les fonctionnaires passées au crible, apologie d'un mode de vie
- Le concept tendance du détail moche (type lacets oranges fluo)
- Le 36 quai des orfèvres vu de l'intérieur
- Scandale au café Prosper
- Didier, le collègue que tu rêves d'étriper 

mop-the-floor-with-this-kid

(le premier point, c'était une blague)

(image hors sujet mais une idée brillante à utiliser pour vos parquets)

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Commentaires
G
C'est super bon de te lire à nouveau :)
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